- EAN13
- 9782234091818
- Éditeur
- Stock
- Date de publication
- 08/11/2023
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Cuisine et spiritualité
Récits de chefs, moines, cueilleuses et bouddhistes zen
Véronique Zbinden
Stock
Autre version disponible
-
Papier - Stock 19,90
« Quand la salle à manger s’est éteinte, j’ai redécouvert le pouvoir de la
cuisine en tant que langage », raconte Daniel Humm, un des plus grands chefs
du monde. La pandémie, mais aussi la crise climatique et de manière générale,
la faillite de notre système agroalimentaire ont incité de nombreux cuisiniers
– de Massimo Bottura à Alain Ducasse – à repenser leur métier et la manière
dont nous nous nourrissons.
En tendant l’oreille, nous pourrions entendre le murmure d’une tomate et s’en
inspirer, d’après le Japonais Toshio Tanahashi, surnommé the Veg Whisperer
et consultant d’enseignes étoilées ; aussi puissant que délicieux, le rituel
du thé au lotus serait un symbole de l’éveil de notre conscience, selon la
nonne-philosophe et cuisinière coréenne Jeong Kwan… Ainsi la cuisine se
transforme en un langage universel qui relie, à travers de nombreux rites, les
hommes à la nature, les vivants à l’au-delà, le passé à l’avenir, des cultures
que tout semble opposer.
À travers des pratiques comme la cueillette sauvage, la méditation, la
fermentation ou le baru gongyang, ce repas rituel des bouddhistes zen
coréens ; en passant de Paris à Séoul, de New York au Jura suisse ; d’une
fricassée de shiitakés légèrement caramélisés à un sorbet vert émeraude aux
feuilles de poivre sansho, ce livre nous fait pénétrer dans les cuisines de
plusieurs figures culinaires et spirituelles, d’hier et d’aujourd’hui, ces
ambassadeurs qui se sont donné pour mission de redonner un sens à notre
alimentation. Nourrir le ventre ainsi que l’âme, allier engagement et don de
soi.
cuisine en tant que langage », raconte Daniel Humm, un des plus grands chefs
du monde. La pandémie, mais aussi la crise climatique et de manière générale,
la faillite de notre système agroalimentaire ont incité de nombreux cuisiniers
– de Massimo Bottura à Alain Ducasse – à repenser leur métier et la manière
dont nous nous nourrissons.
En tendant l’oreille, nous pourrions entendre le murmure d’une tomate et s’en
inspirer, d’après le Japonais Toshio Tanahashi, surnommé the Veg Whisperer
et consultant d’enseignes étoilées ; aussi puissant que délicieux, le rituel
du thé au lotus serait un symbole de l’éveil de notre conscience, selon la
nonne-philosophe et cuisinière coréenne Jeong Kwan… Ainsi la cuisine se
transforme en un langage universel qui relie, à travers de nombreux rites, les
hommes à la nature, les vivants à l’au-delà, le passé à l’avenir, des cultures
que tout semble opposer.
À travers des pratiques comme la cueillette sauvage, la méditation, la
fermentation ou le baru gongyang, ce repas rituel des bouddhistes zen
coréens ; en passant de Paris à Séoul, de New York au Jura suisse ; d’une
fricassée de shiitakés légèrement caramélisés à un sorbet vert émeraude aux
feuilles de poivre sansho, ce livre nous fait pénétrer dans les cuisines de
plusieurs figures culinaires et spirituelles, d’hier et d’aujourd’hui, ces
ambassadeurs qui se sont donné pour mission de redonner un sens à notre
alimentation. Nourrir le ventre ainsi que l’âme, allier engagement et don de
soi.
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