Premier Sang

Amélie Nothomb

Albin Michel

  • Conseillé par (Libraire)
    16 avril 2022

    Passionnant !

    Dans ce livre, on y ressent l’amour fou de l’autrice pour son personnage mais aussi d’Amelie pour son père décédé l’an dernier .. c’est un roman à la fois très intime et révélateur et en même temps très Nothombien .. J’ai passé un doux moment avec les membres de cette famille si atypique et pourtant si banale ..


  • Conseillé par
    8 janvier 2022

    famille

    En refermant ce court roman, j'en viens à la conclusion que cette auteure n'est pas pour moi.
    Si j'ai aimé suivre la vie de son père racontée avec un certain humour, je dois dire qu'elle ne me restera pas longtemps en mémoire.
    Seuls les passages chez les autres grands-parents m'ont intéressé, chez lesquels il faisait froid et faim. Un grand-père poète et baron mais sans le sous.


  • Conseillé par
    19 août 2021

    Nothomb mis en scène

    Belgique et Congo - 1930 à 1960 ;
    Patrick n’a pas connu son père. Sa mère, éplorée et inconsolable, porte le deuil « avec élégance » dans les soirées mondaines restant éperdument fidèle à son amour perdu, délaissant son fils aux bons soins de sa mère. En vue d’aguerrir Patrick, il est envoyé chez le beau-père décrit à la manière d’un ogre et de ses enfants ; « chez qui le droit d’ainesse se traduit de manière alimentaire »….. L’ogre s’avère être un monstre de snobisme et un grossier personnage. Patrick, petit garçon délicat, s’intègre très bien dans cet univers coriace.

    Le titre du livre prend tout son « sang ! » en deuxième partie où Patrick ; ambassadeur belge au Congo, se trouve piégé comme négociateur de plusieurs otages….

    Roman biographique, hommage à son père, véritables adieux à son héros disparu ; Amélie Nothomb persiste dans sa singularité pour livrer un récit court, parfois désinvolte ou
    rocambolesque, humoristique, compensant les enjeux redoutables de la situation.

    PS : Consécration à son père avec son 100ème manuscrit.

    « Survivre à leur enfance demeurait une expérience darwinienne pour les enfants de Pierre Nothomb »