Si peu

Marco Lodoli

P.O.L.

  • Conseillé par (Libraire)
    3 octobre 2024

    Un grand coup de cœur !

    Dans un lycée de la banlieue de Rome, une concierge voit un jour arriver un jeune professeur de lettres. Elle tombe immédiatement amoureuse, d'un amour définitif qui durera toute sa vie. Et le professeur ne le saura jamais.
    Porté par deux personnages complexes et touchants, Marco Lodoli évite les écueils et nous offre un grand roman sur la recherche de l'absolu.


  • Conseillé par
    30 septembre 2024

    Monologue amoureux

    Ce roman raconte les confessions d’une concierge discrète qui nourrit un amour inconditionnel pour un enseignant. Pendant quarante ans, altruiste et dévouée, elle vit une passion silencieuse et platonique, observant pas à pas son bien-aimé.
    Prisonnière de ses sentiments, béate d’admiration et animée par ses convictions, elle laisse libre court à ses fantasmes chastes, dévouée à améliorer le quotidien d’un être indifférent.
    Ce récit explore la frontière entre fiction et réalité, où l’héroïne, incapable d’exprimer son amour, comble sa solitude en se consumant dans une dévotion quasi mystique. Elle se comporte comme un ange gardien obsédé et impulsif, atteignant tantôt l’absurdité, tantôt à la limite de l’imprudence. Cette aventure ne la mène nulle part mais la contente.

    Le roman est à la fois subtil et addictif, abordant la résignation, l’espoir et l’obsession d’un amour inflexible et non consommé. Il offre une réflexion fascinante sur la puissance d’un amour non réciproque et la rédemption par la fiction, qui semble parfois plus réelle que la réalité elle-même.
    L’écriture soignée de Marco Lodoli donne vie à un texte d’une candeur bouleversante, captivant et unique.

    « Plus la distance est grande, plus l’amour doit être fort pour remplir tous ces kilomètres vides »
    « …Nous sommes deux fantômes sans corps et sans maison, une éventualité qui reste suspendue dans le champ des possibles inassouvis… »
    « Matteo est resté silencieux, mais on pouvait presque entendre le choc des pensées qui s’abîmaient en lui. »