Je ne pense plus voyager. La mort de Charles de Foucauld
EAN13
9782072668845
Éditeur
Gallimard
Date de publication
Collection
Blanche
Langue
français
Langue d'origine
français
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Je ne pense plus voyager. La mort de Charles de Foucauld

Gallimard

Blanche

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Prenant comme point de départ des éléments nouveaux découverts sur Madani,
complice de l’assassinat de Charles de Foucauld (1858-1916), et sur un certain
commandant Florimond, qui l’interrogea trente ans après les faits, François
Sureau tente de relire l’itinéraire de Charles de Foucauld à la lumière du
dénuement extrême dans lequel il a choisi de finir ses jours au milieu du
désert. Tout entier abandonné à Dieu, n’ayant converti personne, lâché par
l’institution religieuse à la fin de sa vie – c’est la radicalité de Foucauld
qui intéresse François Sureau. Radicalité de cet homme qui a grandi dans une
famille où dépression et folie de ses parents marquèrent profondément son
enfance. Radicalité de sa vie de noceur et d’officier, qui s’oppose à
l’extrême pauvreté de ses derniers jours. Radicalité de ce religieux qui
s’intéresse aux tribus d’Afrique du Nord, en recueille les poèmes et la
langue, quand les colons ne les considèrent que comme des ennemis. Radicalité
encore de celui qui voyagea en Afrique du Nord dans un déguisement de rabbin.
Radicalité enfin de sa lecture des évangiles, dont il retient la figure de
Jésus, parfait anonyme à Nazareth, qui travaille de ses mains et ne prêche pas
encore. Après Inigo et Le chemin des morts, François Sureau signe un nouveau
récit de vie, où échecs, creux et manques valent plus que hauts faits et
triomphes. Prix Combourg-Chateaubriand 2016
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