- EAN13
- 9782072850318
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 16/01/2020
- Collection
- Blanche
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Papier - Gallimard 21,00
Le boxeur Pietrantonio Di Mauro, venu de Roccasecca, un village pelé au sud de
Rome, est assassiné dans un bal à Villeurbanne en 1932. L’élucidation du
meurtre de ce militant fasciste va vite devenir un enjeu politico-médiatique.
Au cours de l’enquête, les suspects, anarchistes ou communistes, seront tour à
tour emprisonnés, innocentés, de nouveau traqués par les services secrets
tout-puissants de Mussolini, la redoutable OVRA, jusqu’à la déclaration de
guerre. En arrière-plan, le roman déroule la fresque de l’épopée fasciste,
d’abord triomphale mais qui peu à peu se mue en désastre, jusqu’à
l’écroulement final : le corps du Duce et celui de sa maîtresse exposés à
Milan, pendus par les pieds. On retrouve ici la méthode et le style tout à
fait singuliers de Philippe Videlier. La folle aventure fasciste arbore les
couleurs d’une farce grinçante. Le récit, d’une implacable précision
documentaire, est ponctué par les apparitions bouffonnes d’un super-héros
jailli d’une bande dessinée à la gloire du régime. Le personnage de Mussolini,
délirant de narcissisme, se piquant d’art, adulé par les foules en Italie et
en Amérique – mais aussi, on a tendance à l’oublier, en France et en Europe –,
domine le livre de sa stature à la fois effrayante et grotesque, au fil d’une
reconstitution exceptionnelle.
Rome, est assassiné dans un bal à Villeurbanne en 1932. L’élucidation du
meurtre de ce militant fasciste va vite devenir un enjeu politico-médiatique.
Au cours de l’enquête, les suspects, anarchistes ou communistes, seront tour à
tour emprisonnés, innocentés, de nouveau traqués par les services secrets
tout-puissants de Mussolini, la redoutable OVRA, jusqu’à la déclaration de
guerre. En arrière-plan, le roman déroule la fresque de l’épopée fasciste,
d’abord triomphale mais qui peu à peu se mue en désastre, jusqu’à
l’écroulement final : le corps du Duce et celui de sa maîtresse exposés à
Milan, pendus par les pieds. On retrouve ici la méthode et le style tout à
fait singuliers de Philippe Videlier. La folle aventure fasciste arbore les
couleurs d’une farce grinçante. Le récit, d’une implacable précision
documentaire, est ponctué par les apparitions bouffonnes d’un super-héros
jailli d’une bande dessinée à la gloire du régime. Le personnage de Mussolini,
délirant de narcissisme, se piquant d’art, adulé par les foules en Italie et
en Amérique – mais aussi, on a tendance à l’oublier, en France et en Europe –,
domine le livre de sa stature à la fois effrayante et grotesque, au fil d’une
reconstitution exceptionnelle.
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