- EAN13
- 9782246795124
- Éditeur
- Grasset
- Date de publication
- 04/2014
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Grasset 15,90
C'est par un hymne à la cuisine que commence ce roman. Les Landu et les Bigard
s'y livrent une bataille dont le couscous est la cause et l'amour de deux
jeunes gens l'enjeu, tandis que le narrateur rêve de radis, d'anchois,
d'olives et d'ail... Mais cuisine {est} culture. Et de ce ballet gastronomique
émane l'humanisme poétique dont Max-Pol Fouchet a le secret. Manger, c'est
vivre et la "convivialité" ne date pas d'hier. En d'autres termes, la messe !
Une messe dont l'évangile, toujours un peu changeant, nous est dit à la faveur
de repas chez des Verdurin desquels, enfant devenu adulte, l'auteur a conservé
en lui un goût d'hostie dans la bouche. Et puis voici que ce roman, comme un
de Pergaud, tourne soudain à une guerre entre gosses royalistes et
républicains ! Etrange hiatus. Sinon que nous nous nourrissons tous de cette
même viande qu'on appelle "idéal"... Une songerie romanesque sur le temps et
les êtres, tel est ce livre, où s'unissent l'humour et l'émotion, la drôlerie
et la mélancolie. On pense à un récit du siècle des Lumières. Max-Pol Fouchet
serait-il notre nouveau Diderot ?
s'y livrent une bataille dont le couscous est la cause et l'amour de deux
jeunes gens l'enjeu, tandis que le narrateur rêve de radis, d'anchois,
d'olives et d'ail... Mais cuisine {est} culture. Et de ce ballet gastronomique
émane l'humanisme poétique dont Max-Pol Fouchet a le secret. Manger, c'est
vivre et la "convivialité" ne date pas d'hier. En d'autres termes, la messe !
Une messe dont l'évangile, toujours un peu changeant, nous est dit à la faveur
de repas chez des Verdurin desquels, enfant devenu adulte, l'auteur a conservé
en lui un goût d'hostie dans la bouche. Et puis voici que ce roman, comme un
de Pergaud, tourne soudain à une guerre entre gosses royalistes et
républicains ! Etrange hiatus. Sinon que nous nous nourrissons tous de cette
même viande qu'on appelle "idéal"... Une songerie romanesque sur le temps et
les êtres, tel est ce livre, où s'unissent l'humour et l'émotion, la drôlerie
et la mélancolie. On pense à un récit du siècle des Lumières. Max-Pol Fouchet
serait-il notre nouveau Diderot ?
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