- EAN13
- 9782283034187
- Éditeur
- Buchet Chastel
- Date de publication
- 05/03/2020
- Collection
- Les auteurs de ma vie
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
-
Papier - Buchet-Chastel 14,00
Dans la vie d'un lecteur, certains auteurs occupent une place à part :
lectures inaugurales, compagnons de tous les jours, sources auxquelles on
revient. La collection « Les auteurs de ma vie » invite de grands écrivains
d'aujourd'hui à partager leur admiration pour un classique, dont la lecture a
particulièrement compté pour eux. « Les yeux rivés sur L'Idiot, mon père m'en
déconseillait sévèrement la lecture : ''Destructeur, démoniaque et collant,
trop c'est trop, tu n'aimeras pas du tout, laisse tomber !'' Il rêvait de me
voir quitter ''l'intestin de l'enfer'', désignant ainsi notre Bulgarie natale.
Pour réaliser ce projet désespéré, je n'avais rien de mieux à faire que de
développer mon goût inné pour la clarté et la liberté, en français, cela va
sans dire, puisqu'il m'avait fait découvrir la langue de La Fontaine et de
Voltaire. Évidemment, comme d'habitude, j'ai désobéi aux consignes paternelles
et j'ai plongé dans Dostoïevski. Éblouie, débordée, engloutie. » Julia
Kristeva
lectures inaugurales, compagnons de tous les jours, sources auxquelles on
revient. La collection « Les auteurs de ma vie » invite de grands écrivains
d'aujourd'hui à partager leur admiration pour un classique, dont la lecture a
particulièrement compté pour eux. « Les yeux rivés sur L'Idiot, mon père m'en
déconseillait sévèrement la lecture : ''Destructeur, démoniaque et collant,
trop c'est trop, tu n'aimeras pas du tout, laisse tomber !'' Il rêvait de me
voir quitter ''l'intestin de l'enfer'', désignant ainsi notre Bulgarie natale.
Pour réaliser ce projet désespéré, je n'avais rien de mieux à faire que de
développer mon goût inné pour la clarté et la liberté, en français, cela va
sans dire, puisqu'il m'avait fait découvrir la langue de La Fontaine et de
Voltaire. Évidemment, comme d'habitude, j'ai désobéi aux consignes paternelles
et j'ai plongé dans Dostoïevski. Éblouie, débordée, engloutie. » Julia
Kristeva
S'identifier pour envoyer des commentaires.