- EAN13
- 9782360134670
- Éditeur
- Riveneuve éditions
- Date de publication
- 24/01/2018
- Collection
- Jours Tranquilles
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Jours tranquilles à Tunis
Chroniques du Maghreb
Stéphanie Wenger
Riveneuve éditions
Jours Tranquilles
Autre version disponible
Ces chroniques, tendres et grinçantes parfois, retracent de septembre 2012 au
printemps 2015 les rêves immenses d’un petit pays.
La Tunisie est aujourd’hui citée en exemple par les chancelleries et les
institutions internationales comme l’un des rares pays de la région où règne
une situation politique apaisée. Mais quel chemin parcouru ! Ca n’a pas été de
tout repos et les défis restent nombreux pour la nation de dix millions
d’habitants qui a ouvert la marche des révolutions arabes. Assassinats
politiques, crise institutionnelle, crispations identitaires, violences
djihadistes et dérives sécuritaires ont émaillé une transition éprouvante pour
les Tunisiens. Mais pour les journalistes, c'est un moment passionnant.
Stéphanie Wenger pose ses valises à Tunis et observe de l'intérieur et au
quotidien toute la vie qui se déploie autour d'elle, dans son ironie, ses
paradoxes, ses angoisses, ses traditions, son esprit.
À travers les petits et grands faits de la société tunisienne post-révolution,
le lecteur en apprend davantage sur ce peuple jeune et empli d'espoir.
EXTRAIT
Je débarque à Tunis en août 2012 avec ma famille. J’arrive d’Égypte, j’ai
quitté Le Caire juste après l’élection du président Frère musulman, Mohamed
Morsi. En 2011 et 2012, la transition égyptienne assurée par un conseil
militaire et que j’ai suivie comme correspondante a été compliquée et
sanglante. Les manifestations violemment réprimées ont fait des centaines de
morts et laissé des marques. Malgré la victoire dans les urnes des Frères
musulmans, le pays que je quitte est divisé, polarisé et inquiet. Les idéaux
et les forces Révolutionnaires ont de moins en moins d’emprise, coincés entre
l’étau de l’armée et le désir de pouvoir des islamistes égyptiens.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Ces « instantanés » aident à connaître la société tunisienne bien mieux qu'un
guide touristique ne le ferait. - Bookinista, Babelio
À PROPOS DE L'AUTEUR
Stéphanie Wenger est journaliste, installée à Tunis depuis septembre 2012,
pigiste pour la Tribune de Genève, le site du Point et Jeune Afrique Économie.
Auparavant rédactrice en chef d’un mensuel en Egypte et correspondante au
Caire pendant 7 ans pour différents titres, elle a aussi vécu à Alep en Syrie
(2004 à 2007) et à Rome.
printemps 2015 les rêves immenses d’un petit pays.
La Tunisie est aujourd’hui citée en exemple par les chancelleries et les
institutions internationales comme l’un des rares pays de la région où règne
une situation politique apaisée. Mais quel chemin parcouru ! Ca n’a pas été de
tout repos et les défis restent nombreux pour la nation de dix millions
d’habitants qui a ouvert la marche des révolutions arabes. Assassinats
politiques, crise institutionnelle, crispations identitaires, violences
djihadistes et dérives sécuritaires ont émaillé une transition éprouvante pour
les Tunisiens. Mais pour les journalistes, c'est un moment passionnant.
Stéphanie Wenger pose ses valises à Tunis et observe de l'intérieur et au
quotidien toute la vie qui se déploie autour d'elle, dans son ironie, ses
paradoxes, ses angoisses, ses traditions, son esprit.
À travers les petits et grands faits de la société tunisienne post-révolution,
le lecteur en apprend davantage sur ce peuple jeune et empli d'espoir.
EXTRAIT
Je débarque à Tunis en août 2012 avec ma famille. J’arrive d’Égypte, j’ai
quitté Le Caire juste après l’élection du président Frère musulman, Mohamed
Morsi. En 2011 et 2012, la transition égyptienne assurée par un conseil
militaire et que j’ai suivie comme correspondante a été compliquée et
sanglante. Les manifestations violemment réprimées ont fait des centaines de
morts et laissé des marques. Malgré la victoire dans les urnes des Frères
musulmans, le pays que je quitte est divisé, polarisé et inquiet. Les idéaux
et les forces Révolutionnaires ont de moins en moins d’emprise, coincés entre
l’étau de l’armée et le désir de pouvoir des islamistes égyptiens.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Ces « instantanés » aident à connaître la société tunisienne bien mieux qu'un
guide touristique ne le ferait. - Bookinista, Babelio
À PROPOS DE L'AUTEUR
Stéphanie Wenger est journaliste, installée à Tunis depuis septembre 2012,
pigiste pour la Tribune de Genève, le site du Point et Jeune Afrique Économie.
Auparavant rédactrice en chef d’un mensuel en Egypte et correspondante au
Caire pendant 7 ans pour différents titres, elle a aussi vécu à Alep en Syrie
(2004 à 2007) et à Rome.
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