Une guerre perdue, La France au Sahel
EAN13
9782709665735
Éditeur
Jean-Claude Lattès
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Une guerre perdue

La France au Sahel

Jean-Claude Lattès

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François Hollande avait annoncé que la France n’interviendrait pas au Mali.
L’objectif était seulement d’appuyer une éventuelle opération de paix des
Nations-Unis pour rétablir l’ordre à Bamako où des mutins avaient pris le
pouvoir. Un mois plus tard l’armée française intervient.
L’auteur, chercheur, spécialiste des questions africaines et du djihadisme,
écoute les partisans de l’opération Serval, les discours, les déclarations
d’intention qui balaient toute critique, tout scepticisme. Or pour Marc-
Antoine de Montclos il y a tout de suite un risque de retour aux grandes
heures de la Françafrique, un risque d’enlisement, un danger extrême pour une
ancienne puissance coloniale à se substituer à l’Etat et à l’armée maliens. Il
suit tout le déroulement de l’opération depuis 2013  : l’intervention aurait
dû être courte, elle s’éternise et avec des effets dévastateurs.
Les fondements de l’intervention au Mali font débat. Le récit officiel veut
que, le 7 janvier 2013, des pickups chargés de djihadistes se soient ébranlés
en direction de Konna. On sait que les combattants viennent du Nord du Mali où
ils se sont emparés de Tombouctou, Gao et Kidal quelques mois plus tôt. Il
faut agir, dit-on, sinon Bamako pourrait tomber et puis Niamey, Ouagadougou,
Nouakchott… Tout le «  Sahélistan  » serait aux mains des fous de Dieu. La
France est la seule à intervenir. Pour quel bilan  ? Les mouvances djihadistes
ont proliféré et étendu leurs actions, les violences intercommunautaires se
sont multipliées, le banditisme. Que doit faire l’armée française  ? Rester en
vain sans améliorer la situation  ? Se retirer pour se dédouaner de toute
responsabilité dans les événements en cours  ?

«  Voici un ouvrage qui a le mérite de ne pas y aller par quatre chemins.  »
Le Monde

«  Un diagnostic implacable  sur sept ans d’intervention française dans cet
immense territoire désertique.  » Libération

«  Marc-Antoine Pérouse de Montclos n’est pas un analyste de cabinet mais un
homme de terrain.  »  Livres Hebdo

«  On ne saurait être plus actuel.  » Paris Match
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