La Cour pénale internationale, Leucophilie ou négrophobie?
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EAN13
9782760552470
Éditeur
Presses de l'Université du Québec
Date de publication
Collection
Les sociétés africaines en mutation
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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La Cour pénale internationale

Leucophilie ou négrophobie?

Presses de l'Université du Québec

Les sociétés africaines en mutation

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L’opinion publique africaine sur la Cour pénale internationale (CPI), laquelle
applique le droit pénal international à deux vitesses, et l’assentiment de
l’Union africaine (UA) à son égard, qui projette l’instauration d’une cour qui
garantirait ses intérêts, ont inspiré le présent ouvrage. Les débats actuels
des médias et des arènes politiques méritent que la communauté scientifique
africaine et africaniste se mobilise. La CPI est le premier tribunal pénal
permanent et universel capable d’« exercer sa compétence à l’égard des
personnes pour les crimes les plus graves ayant une portée internationale »
(Statut de Rome de la CPI, article 1). Les procédures ouvertes au sujet des
violations majeures commises depuis 2004 concernent principalement celles des
pays africains. De ce fait, l’opinion africaine s’interroge sur l’impartialité
de la CPI, déclarant qu’elle oriente ses poursuites vers les Africains
(faisant preuve de « négrophobie »), tout en protégeant les Blancs («
leuchophilie »). Ces contestations appellent à quelques clarifications sur les
fondements juridiques réels, voire historiques, des procédures engagées devant
la CPI. Cet ouvrage collectif explore la position de l’Afrique sur la CPI en
tentant de faire le point sur les « flétrissures » historiques non assumées
ainsi que sur la pointe d’acharnement occidental vis-à-vis de l’Afrique. Il
vise à faire connaître cette crise profonde qui secoue la CPI et le continent
africain et qui provoque une levée de boucliers. Joseph Tchinda Kenfo, Ph. D.
en histoire des relations internationales de l’Université de Yaoundé I
(Cameroun), est analyste de commission à l’Office de consultation publique de
Montréal et chercheur au Centre d’analyse et de prospective sur les Afriques
(Montréal). Il est aussi cofondateur et directeur du Centre africain de
recherche pour la paix et le développement durable (CARPADD) à Montréal.
Alphonse Zozime Tamekamta, Ph. D. en histoire des relations internationales de
l’Université de Yaoundé I (Cameroun), est enseignant et chercheur à Thinking
Africa (Abidjan), de même que membre du Groupe de recherche et d’information
sur la paix et la sécurité (Bruxelles) et du Réseau francophone de recherche
sur les opérations de paix (Montréal). Il est également cofondateur et
directeur adjoint du Centre africain de recherche pour la paix et le
développement durable (CARPADD). Il est actuellement enseignant-assistant au
Département d’histoire de l’École normale supérieure de Yaoundé (Université de
Yaoundé 1).
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