- EAN13
- 9782748901276
- ISBN
- 978-2-7489-0127-6
- Éditeur
- Agone éditeur
- Date de publication
- 12/10/2010
- Collection
- CONTRE-FEUX
- Nombre de pages
- 428
- Dimensions
- 21 x 12 x 2,5 cm
- Poids
- 474 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- anglais
- Code dewey
- 304.844
- Fiches UNIMARC
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Les Frontières de la République
Immigration et limites de l’universalisme en France (1918-1940)
De Mary Dewhurst Lewis
Traduit par Françoise Jaouën
Agone éditeur
Contre-Feux
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Ce livre étudie les tensions entre administrations et immigrés dans la France de l’entre-deux-guerres confrontée au défi de l’immigration de masse. Mon principal sujet étant les dynamiques d’inclusion et d’exclusion dans les démocraties, j’ai choisi de m’intéresser à la IIIe République. Les politiques migratoires de l’époque ont peut-être préparé le terrain aux lois discriminatoires de Vichy ; mais je mets l’accent sur les aléas historiques de leurs origines plutôt que sur leur caractère censément inévitable. Cette dimension imprévisible de l’histoire doit nous faire réfléchir. Il semble en effet plus important que jamais de prendre conscience de la fragilité des libertés.
S’appuyant sur des sources délaissées, Mary D. Lewis retrace les origines de la politique française en matière d’immigration autant qu’elle donne une chronique de la vie des migrants. Les immigrés ne sont jamais totalement « intégrés », jamais totalement « exclus », et encore moins soumis au principe d’égalité. Dans les années 1930 comme aujourd’hui, leur place dans la société française ne repose pas sur la mise en application de textes où les individus seraient des abstractions. Ainsi interroge-t-elle avant tout la précarité de leurs droits et la diversité des cas, d’une personne à l’autre, d’une ville à l’autre.
S’appuyant sur des sources délaissées, Mary D. Lewis retrace les origines de la politique française en matière d’immigration autant qu’elle donne une chronique de la vie des migrants. Les immigrés ne sont jamais totalement « intégrés », jamais totalement « exclus », et encore moins soumis au principe d’égalité. Dans les années 1930 comme aujourd’hui, leur place dans la société française ne repose pas sur la mise en application de textes où les individus seraient des abstractions. Ainsi interroge-t-elle avant tout la précarité de leurs droits et la diversité des cas, d’une personne à l’autre, d’une ville à l’autre.
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