Si je t'oublie

Les enfants sont-ils inconsciemment hantés par les fantômes de leurs parents, par les spectres de l'Histoire ?... Rejetons de la Seconde Guerre mondiale, un mur invisible les a toujours séparés. Son père à elle, français, s'était engagé dans la SS ; son père à lui était juif d'Afrique du Nord.
Elle meurt lentement d'un cancer. Il l'accompagne jusqu'à son dernier soupir. Ce faisant, il tente de reconstituer ce qu'a été leur vie de couple secrètement désuni, de se rappeler leur jeunesse d'étudiants faisant la fête dans un Paris aujourd'hui disparu, se croyant heureux malgré tout.
Voulant rendre hommage à une femme qu’il n’a pas su aimer, Morgan Sportès lui offre pourtant, par cet ouvrage, une réelle – bien qu’ultime – preuve d'amour.

Un texte de grande allure. Patrick Besson, Le Point.

Ce livre, où les souvenirs s’enchaînent comme des dominos, empoigne et secoue violemment. Jacques Nerson, L’Obs.

Un étrange et fascinant journal de deuil. Bertrand Leclair, Le Monde des livres.