Dictionnaire Amoureux du mauvais gout
EAN13
9782259250887
ISBN
978-2-259-25088-7
Éditeur
Plon
Date de publication
Collection
Dictionnaire amoureux (1)
Nombre de pages
608
Dimensions
20,2 x 13,8 x 3,1 cm
Poids
647 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Dictionnaire Amoureux du mauvais gout

De

Plon

Dictionnaire amoureux

Offres

Autre version disponible

Nul n'est plus fuyant que le mauvais goût. Qu'il soit relatif, ancré dans son temps, frontière sociale ou revendiqué tel une profession de foi artistique. Dans ce Dictionnaire amoureux intime et partial, Nicolas d'Estienne d'Orves vous invite dans son grenier braillard et cocasse.
" Le mauvais goût échappe à toute définition, famille ou clan. Tout comme le bon goût, il est relatif, circonstanciel, ancré dans son temps.Il peut également être une frontière sociale, un racisme de classe. En ce cas, le mauvais goût c'est celui de l'autre, celui qu'on n'a pas et qu'on se défend d'avoir au risque de trahir les siens.Enfin il y a le mauvais goût patenté, revendiqué, qui n'est pas une attitude, une mode, mais une profession de foi artistique, un manifeste esthétique. C'est -sans doute- ce qu'on pourrait appeler le kitsch. C'est-à-dire un style en soi, des formes volontaires, pensées, destinées à déranger la norme.Ce livre sera donc, par essence, partial. Avec le mauvais goût, j'entre dans une zone marécageuse. Est-il possible de faire un livre plus intime, plus narcissique, puisqu'il explore la part d'ombre de ma propre sensibilité ?Petit enfant sous Giscard, adolescent sous Mitterrand, j'ai pris racine dans des époques aux esthétiques très contrastées qui seront forcément présentes dans ces pages. Souvenirs intimes, émissions de télévision, films, livres, plats, commerces, personnages imaginaires ou pas, attitudes de tous poils, mon mauvais goût est une auberge qui n'a rien d'espagnole mais tout d'un grenier. Un grenier braillard et cocasse, que j'ai moi-même tenté de ranger pour les besoins de la cause.Le mauvais goût ne se partage pas, en ce qu'il est une exploration de nos propres frontières esthétiques, la ligne de crête entre ce que l'on goûte et ce que l'on recrache.Bienvenue dans mon train fantôme ! "
S'identifier pour envoyer des commentaires.

Autres contributions de...

Plus d'informations sur Nicolas d'Estienne d'Orves