La Chronique de Belgrade
EAN13
9782940701421
ISBN
978-2-940701-42-1
Éditeur
Éditions des Syrtes
Date de publication
Collection
Littérature étrangère (1)
Nombre de pages
232
Dimensions
22,6 x 14,1 x 1,7 cm
Poids
292 g
Langue
français
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La Chronique de Belgrade

Éditions des Syrtes

Littérature étrangère

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C’est au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, entre 1946 et 1951, qu’Ivo Andrić écrit les nouvelles qui composent La Chronique de Belgrade. Elles s’étendent du début du XXe siècle, de l’annexion de la Bosnie-Herzégovine par l’Autriche-Hongrie à la libération de Belgrade, en 1944, et constituent un véritable témoignage littéraire sur une époque trouble. Andrić y évoque des « petites gens » dans leur humanité la plus admirable ou dans la complexité de leurs relations familiales. Ironique ou indulgent, il les observe minutieusement avec la même bienveillance. Tantôt acteurs, tantôt témoins, ses personnages subissent ensemble les bouleversements tragiques de l’histoire, la métamorphose de la société ou celle de leurs propres existences.
On découvre en filigrane un portrait formidablement vivant de Belgrade et un hommage à la ville qui, en 1918, avait accueilli Andrić à bras ouverts, alors qu’il était déjà un écrivain engagé.
Son écriture, d’une élégance dépourvue de tout artifice, son style, sobre et lapidaire évoquent la longue tradition orale de la poésie populaire et des légendes de son pays. Héritage qu’Ivo Andrić assume parfaitement : « Il faut laisser l’écrivain raconter. »
Né en 1892 dans un village proche de Travnik (Bosnie), mort à Belgrade en 1975, Ivo Andrić a été lycéen à Sarajevo, étudiant à Zagreb et Vienne, avant de s’engager dans les rangs de l’organisation révolutionnaire Jeune Bosnie et d’être emprisonné, au début de la Première Guerre mondiale. Diplomate en Europe de 1921 à 1941, il a résisté au nazisme, fut député, puis se consacra uniquement à l’écriture d’une oeuvre magnifique. Elle lui a valu le prix Nobel de littérature en 1961.
9782940701414 | ARRET SUR LE PONTE VECCHIO
Ces nouvelles nous font traverser le XXe siècle dans ce qu’il aura présenté de plus lucide et de plus tragique. Des exactions des Chemises noires fascistes, des douleurs de la guerre à celles de l’après-guerre, elles rendent à la littérature slovène la place qu’elle mérite au coeur de l’Europe.

« La sensibilité de l’écrivain, la douceur subtile du regard qu’il porte sur le monde et les êtres se mêlent à cette mémoire tragique pour composer un livre superbe et bouleversant. »
La Croix


Boris Pahor (1913-2022) est une figure majeure de la littérature slovène, infatigable combattant des régimes totalitaires. Sa voix singulière a défendu des grands thèmes tels que l’amour, la souffrance et la sauvegarde des cultures minoritaires. Il a connu une consécration tardive grâce aux traductions françaises et allemandes.
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