Son grand-père, Maurice-le-Rouge, figure du syndicalisme, avait été de toutes les luttes avec ses camarades sidérurgistes de l’Ardoise, dans le Gard.
Son père, Claude, fut le représentant du Parti Communiste français aux élections locales.
À la maison, on écoutait Jean Ferrat ; à Noël, on recevait les cadeaux du Comité d’Établissement ; le sport du mercredi devait forcément être collectif, et les week-ends servir à distribuer les tracts...
Autant dire que Stéphane a grandi à l’ombre du Parti, qu’il avait toutes les cartes en main pour mener une vie d’engagement, une vie épanouie grâce à l’action politique et syndicale. Alors pourquoi a-t-il choisi les Beaux-Arts plutôt que l’usine ? Pourquoi la graine du militantisme n’a-t-elle jamais voulu germer en lui ?
Avec un humour teinté de tendresse, Stéphane Bonnefoi porte un regard mélancolique sur son enfance et son récit touche en plein cœur.