Les textes choisis pour cet ouvrage sont extraits des recueils Courir les rues, Battre la campagne et Les Ziaux. L'auteur dit : «Courir les rues n'est pas un recueil de poèmes, mais le récit d'allées et venues dans un Paris qui n'est ni le "Paris mystérieux" ni le "Paris inconnu des spécialistes". Il n'y est question que de petits faits quotidiens, des pigeons, du nom des rues, de touristes égarés...» Battre la campagne «fait suite à Courir les rues, explique-t-il. Les rues, si on les suit jusqu'au bout, mènent aux champs ou dans les bois. On y rencontre des paysans, des plantes, des animaux, mais la ville avance le long des routes nationales...» Dans Les Ziaux (eaux - yeux - ziaux), les mots et les sons jouent entre eux. Queneau s'amuse, il «écricomiparle».
Ce recueil rassemble dix poèmes : «Men at work», «Ixatnu siofnnut i avay», «La poule, le renard et le coq», «La fourmi et la cigale», «Au clair de la lune», «Si le potiron ne meurt», «Aller en ville un jour de pluie», «Le lion et l'escargot», «Apprendre à voir», «L'écolier».
Nouvelle présentation.