Daniel C.

Pocket Jeunesse

16,90
Conseillé par (Libraire)
2 mai 2020

Un commentaire de François R.

Pudeurs et sens des réalités sont parfois des freins bienvenus pour éviter de polluer nos bref moment de calme en lectures inutiles. Pourtant là je vais me permettre de réagir, non seulement parce que je me morfond un peu du fond de ma maladie prison mais aussi du fait du contexte du confinement. Pour partager, avec vous amis et copains proche ou lointains, clients de L'arbousier, la meilleure Librairie d'Oraison, un peu de plaisir. Alors il s'agit d'un livre. Soit disant pour ado, un western, presque une fable.
Sans foi ni loi ; Marion Brunet ; chez Pocket Jeunesse, que je ré- achèterais chez Vicka et Daniel, à l'Arbousier pour offrir à mes proches. Marion BRUNET, encore une fois très efficace, d'une fluidité à faire pâlir Clint lui même, nous livre une histoire de calamité de femme. Tout en respectant les canons du genre elle nous entraîne sur les traces d'un jeune homme qui se libère de ses carcans, aidé en cela par cette aventurière...un scénario efficace et simple et justement c'est pour ça que c'est bon.
Bien sur les stéréotypes sont là, colt, bourbon, carte, et prêcheur illuminé...on peut y retrouver tout ce qu'on y attends, ce qu'on a aimé dans le genre. Moi qui suis fou de western, premier grands films, vue pendants mes vacances auprès de mes grands parent à Montmaur (05), pour ceux qui connaissent, j'ai vraiment écumé le truc. A fond directement dans le genre, j'ai adoré cette sensation d'y être, sur le plan cinématographique de True Grit des frères Coen, jusqu’à Mort ou vif avec Sharon Stone, en passant par Impitoyable de Clint, mais encore Dead Man, les Frères Sister, et même Little big man, et pourtant.
Pourtant il y a autre chose dans l'histoire que nous propose de Marion. Il y a cette lutte, cet engagement à nous donner quelque chose de plus. Comme dans le conte et la fable, il y a quelque chose du vivre ensemble, de l'ordre de l'essence existentielle dans ce texte. Une essence de notre génération, que je retrouve forcement dans la tronche de nos amis et de nos rêves de jeunesse, une recherche de sens que j'aime. Avec de la tolérance, de la sagesse, et surtout une envie de faire bouger les lignes vers quelques chose qui nous est finalement cher : la Liberté.
Libéré de la violence, du bien et du mal, et des stéréotypes. Et c'est là qu'est le truc. Stéréotypes contre stéréotypes. Le truc et d'autant plus fort si on a été travailleur social et/ ou si on partage des idées libertaires...
François

Conseillé par (Libraire)
1 mai 2020

Gérard Arseguel, enseignant, pique au vif l'élève d'un 3 en première dissertation. Gérard Arseguel, écrivain, émeut en cercle, entre deux tarots, des adolescents aux comportements new-wave : cheminée, femme, adultère. Gérard Arseguel, au long cours de la classe, donne à lire à haute voix, qui veut, quoi, une nouvelle d'Edgar Allan Poe : mur, femme-chat, crime. Gérard Arseguel, écoute, note, s'efface.

A l'écroulement des siècles, Gérard Arseguel, rendu libraire du Bord de Terre, vient ici, confrère en nobles volumes de papiers usés, annotés, dédicacés. À l'ami Youl, et nous autres, il offre une prose à l'enfant lecteur : armoire de bois blanc, grand-mère paternelle et livre de demain. Gérard Arseguel, de ce temps, avise, pousse à l'édition en commission de poésie du CNL.

Gérard Arseguel, écrit, toujours, depuis longtemps, écoute, note, s'efface derrière le texte (inventeur, selon l'éditeur fissile, du « poème passif »)

Conseillé par (Libraire)
1 mai 2020

Qui est Sugar ? Une prostitué sulfureuse des bas-fonds de l'Angleterre victorienne ou la figure de la dernière héroïne, celle qu'on abandonne, le livre ouvert sur la mort.

Conseillé par (Libraire)
1 mai 2020

Qui est Sugar ? Une prostitué sulfureuse des bas-fonds de l'Angleterre victorienne ou la figure de la dernière héroïne, celle qu'on abandonne, le livre ouvert sur la mort.

Conseillé par (Libraire)
1 mai 2020

Rescapé de la dictature argentine, un italien rentre au pays. Jardinier taiseux, il tente d'oublier sa première vie lorsqu'il rencontre Làila.